Hans Reichel, Parade de poissons n 9, 1929
Dossier pédagogique

Rendre visible | HANS REICHEL | PAUL KLEE | JULIEN DISCRIT | ANNE-CHARLOTTE FINEL

19 avril – 31 août 2025

Une exposition : quatre artistes et des fossiles


Rendre visible est une exposition à quatre voix, quatre artistes qui dévoilent la nature dans ce qu'elle révèle... ou cache. D’un côté, un dialogue intime entre les œuvres de deux peintres modernes et amis, Paul Klee et Hans Reichel. Un vif intérêt pour la nature et la musique les liaient. De l’autre, les vidéos, sculptures et installations de deux artistes contemporains, Anne-Charlotte Finel et de Julien Discrit. Dans les démarches artistiques de Julien Discrit et d’Anne-Charlotte Finel, il existe une porosité entre monde réel et fictionnel, entre science et imagination. Leurs œuvres cherchent à dévoiler cet invisible tapi dans l’ombre, ou enfoui dans les strates du temps et de notre mémoire. Chez ces quatre artistes, les manifestations de la nature sont détournées au profit d’un récit onirique. 

L'exposition prend également une dimension vertigineuse grâce à la présence de fossiles, témoins d'une nature disparue depuis des millions d'années et qui entrent en résonance avec les œuvres. L’idée de cette transversalité est d’inciter le spectateur à faire des allers-retours entre l’exposition Rendre visible et la collection permanente Sciences de la Terre. Ces fossiles sont en effet porteurs d’un univers, d’un environnement disparus. Ils sont des témoins matériels d’un contexte, d’un temps qu’ils nous rendent visibles. Ils attirent aussi notre attention sur des moments fugaces chargés d’émotion et de poésie : un fossile qui porte les traces d’impacts de gouttes de pluie, il y a 285 millions d’années… Le visiteur est ainsi amené à découvrir une approche plus scientifique à travers le parcours permanent du musée, dans lequel sur 700 m² est déployée, grâce aux fossiles, l’histoire de l’évolution sur 540 millions d’années des paysages.                                                                                                 

                                                                  Fossile d'ammonite du Jurassique, collection Alain Marchal, Musée de Lodève 

Ammonite

Paul klee : peintre, théoricien, musicien et collectionneur


Paul Klee (1879-1940), est un peintre allemand, né en Suisse dans le canton de Berne. Son père est professeur de musique et sa mère cantatrice. Baigné dès son enfance dans la musique, il commence la pratique du violon à 7 ans. Il se dirige finalement vers la peinture mais la musique restera pour lui une grande source d’inspiration tout au long de sa vie. En 1898, Paul Klee s’installe en Allemagne et intègre l'Académie des beaux-arts de Munich. Pour se former, il voyage également en Italie puis en France. En 1906, le peintre se marie avec une jeune pianiste, Lily Stumpf. 

Ses premières expositions ont lieu en 1910. À Munich, il fait la connaissance des membres du Blaue Reiter emmenés par Kandinsky. En 1912, il participe à la deuxième exposition du groupe avec exclusivement des œuvres graphiques. Quelques mois avant la Grande Guerre, Klee se rend en Tunisie accompagné du peintre August Macke. C’est un éblouissement de couleurs et de sensations. Pendant la guerre, l’artiste est appelé sous les drapeaux allemands. Il est secrétaire de l’école de l’air de Gersthofen, près de Munich. Après la guerre, Klee est nommé professeur au Bauhaus (école d’architecture et d’arts appliqués) et expose de plus en plus. En 1919, le peintre loue un atelier au château de Suresnes de Schwabing à Munich. C'est dans ce lieu qu’il travaille d’autres techniques : la peinture à l'huile, l’aquarelle, le pastel et la sculpture. En 1933, les nazis voient en Paul Klee un artiste dégénéré et interdisent sa peinture. Il part vivre en Suisse. Au cours des années 1930, une maladie incurable se déclare, il décède en 1940. 

Le théoricien

Paul Klee est aussi considéré comme un artiste majeur du XXe siècle notamment pour son apport aux théories de l’art. En 1920, il écrit Théorie de l’art moderne, avec en phrase d’ouverture, « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible. ». Pour Klee, le rôle de l’art n’est pas d’imiter ou de reproduire la réalité mais de la dévoiler. L’artiste était un grand observateur des phénomènes naturels et un ardent collectionneur de sciences naturelles. Il possédait un cabinet de curiosité, un herbier, une collection de fossiles qu’il ramassait au cours de ses promenades. La nature ne l’inspirait pas uniquement comme motif, il s’attachait aux métamorphoses imperceptibles de la nature – la croissance d’une graine par exemple – à l’idée d’une poésie silencieuse et rêveuse. A l’image de l’évolution des recherches scientifiques de l’époque, Paul Klee déclare qu’il ne faut pas se fier aux impressions mais pénétrer jusqu’à l’essence des éléments. 

Paul Klee, Port et voiliers / © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. GrandPalaisRmn / Audrey  Laurans

Paul Klee, Port et voiliers / © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. GrandPalaisRmn / Audrey Laurans

Un artiste - une œuvre 

Paul Klee, Port et voiliers, huile sur toile, 1937

Port et voiliers, œuvre tardive dans sa carrière, résume à elle seule toute la démarche de l’artiste et relève son immense talent. Au-delà du sujet des marines très prisé par les peintres, Paul Klee nous livre une vision très personnelle d’un paysage dans lequel il associe harmonieusement formes et couleurs. 

Les voiliers sont évoqués par de simples triangles liés à des lignes légèrement courbes. Leur forme est soulignée par un fin cerne noir dont l’intensité est atténuée. Ces éléments graphiques ont principalement la fonction d’établir dans le plan de l’œuvre des étagements et par là un mouvement d’élévation, mais aussi des orientations, des directions qui animent, activent la surface en y faisant circuler le regard : l’oeil voit, en même temps que naît l’espace des sensations auquel cette œuvre donne forme visible sans pour autant s’ancrer dans une réalité définie. 

Du point de vue technique, la fine couche de peinture offre une diversité de nuances de couleurs qui rythment la surface de la toile. Le procédé permet également de créer un subtil effet de brume marine où fonds célestes et terrestres se confondent. L’air et tout ce qui y flotte, des bateaux à voile sur la mer, sont des spectacles propices à la rêverie et ici rien n’est imposé au regard. 

La palette de couleurs varie entre les oranges et les bleus avec des touches de mauves ; entre des tons plus foncés et des zones où les couleurs tellement diluées s’approchent du blanc ; entre des couleurs chaudes et froides qui se répondent ; et entre les couleurs complémentaires qui se mettent mutuellement en valeur. Cette approche de la couleur caractéristique de Paul Klee invite les spectateurs à laisser libre cours à leurs émotions. Il nous plonge comme dans un rêve en s’affranchissant d’une représentation littérale.



Hans Reichel : la poésie du monde animal et végétal


Hans Reichel (1892-1958) est un peintre allemand autodidacte, naturalisé français en 1950. Décidant d’arrêter ses études, il prend son indépendance et travaille dans une agence de voyage. Il commence la peinture en 1912. Lors de la mobilisation générale, il refuse de s’y plier et est interné, puis réformé. En 1917, Reichel installe son atelier dans un manoir où Paul Klee a également le sien. C’est à partir de cette année-là qu’il bénéficie de plusieurs expositions à Munich. En 1923 et 1924, Reichel rend visite à Klee à Weimar, occasion pour lui de rencontrer également Kandinsky et Gropius. Il quitte l’Allemagne pour Paris en 1929. 

Dans les années 30, le peintre Roger Bissière, qui est l’un de ses fervents soutiens, lui organise des expositions à l’Académie Ranson. De 1939 à 1943, Reichel est interné comme ressortissant allemand dans des différents camp français. Il apprend la mort de Klee pendant cet emprisonnement. Ayant gardé contact avec Reichel et ayant connaissance de sa situation dramatique, Lily Klee lui envoie de l’argent, à plusieurs reprises, pour l’aider à acheter de la nourriture et du matériel de peinture. Les expositions reprennent après la Seconde Guerre mondiale dans différents pays d’Europe. Il expose aussi régulièrement à la galerie Jeanne Bucher à Paris. Reconnu de son vivant, son travail est tombé dans l’oubli après sa disparition le 7 décembre 1958. 

De la poésie à l'aquarelle

Au départ, Reichel est plutôt attiré par l’écriture, il fréquente le café Stefanie à Munich où il rencontre artistes et écrivains. Il est resté longtemps indécis entre l’écriture, notamment la poésie et la peinture. Également passionné de musique, il s’est initié très jeune aux œuvres de Bach, Beethoven, ou de Mozart. La musique a participé aux liens d’amitié qui se sont tissés entre lui et Paul Klee, ils jouaient ensemble du violon, et la musique l’a aussi accompagné tout au long de sa carrière. Contrairement à Klee, Reichel n’est pas un adepte de la théorie. L’artiste se consacre uniquement à livrer son univers sensible et poétique, peuplé d’oiseaux, de poissons et de fleurs et de végétaux. Hans Reichel se distingue également par son impressionnante maîtrise technique de l’aquarelle. Il s’y adonne presque exclusivement à partir de 1937, il « veut que la peinture embrasse le papier, en traverse les pores ». A ses yeux, la technique de l’aquarelle paraît le moyen le plus adapté à la retranscription de ses rêveries et de son émerveillement face à la nature. 

Un artiste - une œuvre 

Hans Reichel, Sans titre, aquarelle sur papier, 1940

Des œuvres de l’exposition Rendre Visible sont consacrées au thème des insectes et des araignées. Reichel, fin observateur de la nature, a réalisé un grand nombre d’œuvres dont la présence des araignées est récurrente. Elles étaient très nombreuses dans le jardin du manoir de Werneck, à Munich où l’artiste installe son premier atelier. Reichel aime montrer un monde a priori invisible où l’infiniment petit règne en maître, monde extraordinaire et pourtant familier. 

Dans cette aquarelle, révélatrice de son style, l’artiste dépeint une œuvre entre figuration et abstraction. L’œil reconnaît une toile d’araignée, un arachnide et quelques sortes de plantes mais au-delà de ces motifs, ce sont des formes et des signes qui sont disséminés sur toute la surface : petits points, hachures, cercles de tailles variées, ovales, carrés… Une délicate harmonie est instaurée entre les éléments et entre les couleurs évanescentes. Les roses et les gris prédominent, de petites touches de bleu et de vert attirent notre regard. Certaines formes sont tracées par de fins traits à l’encre, parfois à peine décelables.  La pratique de l’aquarelle sur papier inclus une part de hasard. Les feuilles fragiles peuvent réagir différemment en fonction de la dilution. Cette fragilité est en parfaite adéquation avec le monde que nous donne à voir l‘artiste. 

                                                                                                                        Hans Reichel, Sans titre / © Christian Kempf © Estate of Jean Schimek

Anne-Charlotte Finel, vidéaste 

Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Anne Charlotte Finel, vidéaste est née en 1986 à Paris.  L’artiste se tient à la lisière de la lumière et de la nuit, du rêve et de la réalité, du cinéma et des arts plastiques pour poétiser le monde. Pourtant, elle crée des vidéos qui abordent les questions difficiles et cruciales de l’effondrement de la biodiversité, de l’Anthropocène et des rapports que les humains entretiennent avec leur milieu et avec les autres vivants. Anne-Charlotte Finel offre à ses images un double pouvoir : révéler la réalité brute tout en montrant la beauté du monde. Ces images sont saisies dans les intervalles où le temps paraît suspendu, où tout peut se produire. Elles cherchent à s’éloigner d’une réalité qui serait trop crue, trop définie. Ses vidéos donnent à voir des images lentes, quasi oniriques, semblables à un motif abstrait.

Anne-Charlotte Finel effectue également des recherches sur les eaux habitées : lac artificiel, réservoir… Elle a ainsi filmé des chutes d’eau, transformant leur mouvement en une image hypnotique. Son intérêt reste vivace également pour la question de la perte des repères : des chiens blancs, devenant de simples lueurs dans l’obscurité naissante du soir. Dans les deux cas, l’artiste, qui crée toujours à partir d’une vision ou d’une image fugitive, nous pousse à imaginer des mondes cachés car " l’obscurité permet de mieux voir ". L’univers sonore de ces vidéos sont principalement des compositions originales créées par Luc Kheranmand alias Voiski, acteur de la scène techno française.

Art et vidéo

Issue de la télévision, la vidéo en tant que médium artistique apparaît aux États-Unis et en Europe au début des années 1960, au sein d’autres expériences des grands courants artistiques de l'époque (Fluxus, Art conceptuel, Minimalisme...). Le mouvement Art Vidéo naît officiellement en 1963 avec une œuvre de Nam June Paik, mettant en scène 13 téléviseurs. Par définition, l'art vidéo est l'art du temps et de la durée par excellence. En effet, une vidéo comporte une durée propre et s'inscrit dans le temps, alors que d'autres arts comme la peinture et la sculpture mettent en scène des images figées. Selon Nam June Paik, le temps est un des critères majeurs de l'art vidéo. Il va plus loin en précisant que la vidéo n'est que temps, et non espace.

La vidéo est perçue chez Anne-Charlotte Finel comme un outil de création plastique qui permet d’exploiter la matérialité de l’image. Au-delà d’un style visuel qui rappelle avec une certaine nostalgie celui des premiers films, c’est un traitement très pictural de l’image qui s’impose, qui rapproche la vidéo d’autres disciplines comme la peinture, le dessin ou la gravure.

Un artiste - une œuvre 

Anne Charlotte Finel, Jardins, 2017, vidéo

Cette vidéo visible dans l’exposition a été tournée dans le métro parisien et montre un jardin exotique, où des plantes tropicales agrémentent la décoration de la station souterraine Gare de Lyon de la ligne 14. Elles sont visibles derrière les vitres de protection des rames et ne voient jamais le jour. L’œuvre s’inscrit dans cette logique de la pénombre : peu à peu, une jungle se déploie, offrant un moment de contemplation. Ponctué de mouvements soudains, un espace étrange, d’abord non identifiable, apparaît peu à peu. On aperçoit l’ombre des voyageurs passer et glisser sur les vitres sans entrer en contact avec les végétaux. Le passage des trains, les éclairages changeants et les reflets nous font reconnaître les sous-sols de nos métros quotidiens, leurs rendant ainsi leurs poésies et leurs mystères. Jardins révèle l’indifférence et la déconnexion des humains par rapport au vivant tout en montrant l’harmonie des formes de ces plantes qui, chacune, créent des rémiges végétales, des pétales géométriques, des fluidités élégantes, des couleurs allant du vert au rose. Dans le clair-obscur artificiel du métro, les nuances sont incertaines et donnent à ces plantes exotiques des contours de rêverie. 

Julien Discrit : un artiste protéiphorme


Julien Discrit est né en 1978 à Épernay, il vit et travaille entre à Paris et Plomeur en Bretagne. Issu d’une double formation littéraire et de géographie, Julien Discrit mène des recherches autour des questions de la représentation de l’espace, qu’il soit physique ou imaginaire, et du temps. Sa pratique protéiforme (sculptures, installations, vidéos, performances ou encore œuvres sur papier) s’entend comme une tentative de décrire le monde tout autant qu’une interrogation constante sur sa mise en image.

Mettre en forme les décalages, les ambiguïtés et les paradoxes qui se nouent entre la carte et le territoire pourrait résumer ses recherches. Ses œuvres évoquent en effet, des espaces aussi bien physiques qu’imaginaires, qui tentent de dessiner les contours d’une nouvelle cartographie. Ce sont ces différents espaces que Julien Discrit explore, expose et exhume au fil de ses installations, ses peintures et ses sculptures en créant précisément « des espaces mentaux » où chaque visiteur peut se perdre, se retrouver, se questionner mais aussi s’aventurer et envisager le monde autrement.

L’artiste invente plutôt qu’il ne décrit en cherchant à installer une tension dialectique entre le visible et ce qui reste dissimulé, car les espaces qu’il utilise ne sont pas exclusivement géographiques. Son travail d’artiste se nourrit tout aussi bien de la géomorphologie, des neurosciences, ou de l’étude des représentations mentales de phénomènes physiques.

L’expérience du temps, au travers du parcours et du récit est également essentielle dans sa pratique. Ses œuvres sont à considérer comme autant d'empreintes qui convoquent une mémoire à la fois collective et personnelle ; une expérience du temps et d'un monde qui sans cesse se métamorphose. Comme Paul Klee et Hans Reichel, Julien Discrit fait rêver le réel dont on peut découvrir et admirer le merveilleux foisonnement au musée de Lodève.

Julien Discrit, Aftertouch 1E, © Courtesy de l’artiste et de la galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris ©  ADAGP, Paris 2025

Julien Discrit, Aftertouch 1E, © Courtesy de l’artiste et de la galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris © ADAGP, Paris 2025

Julien Discrit, Aftertouch E1, détail

Julien Discrit, Aftertouch E1, détail

Une artiste - une œuvre

Série Aftertouch, 2022, Acrylique sur toile marouflé sur panneau de bois. 

La dernière salle de l’exposition présente la série Aftertouch. Elle s'inscrit parfaitement dans la continuité du travail de Julien Discrit sur les formes auto-générées. L'artiste utilise un processus d'empreinte qui lui permet d'obtenir ces formes aléatoires. Ces arborescences, ou "dendrites", rappellent des formes discernables dans de nombreux phénomènes physiques et naturels tels que les réseaux neuronaux, sanguins, végétaux ou encore géographiques comme dans l'érosion et les réseaux hydrographiques. Le titre Aftertouch évoque à la fois littéralement le procédé utilisé, puisque les formes sont auto-générées après contact. En effet, les formes se révèlent après l’arrachement d’un panneau de plexiglas posé sur la toile recouverte de peinture acrylique. Le procédé engendre un très faible relief sur la toile, ce qui lui offre un aspect très tactile. Mais Julien Discrit fait également référence au son, "l'aftertouch" étant un effet qui joue sur la sensibilité d'expression de la touche d'un clavier électronique pour créer une variation de note.

« L’art traverse les choses, il porte au-delà du réel aussi bien que de l’imaginaire. » (Paul Klee, Théorie de l’art moderne). Les formes auto-générées des peintures acryliques de la série Aftertouch de Julien Discrit entrent en écho précis avec ces mots de Klee.

Pistes pédagogiques


La peinture

- Expérimentation gestuelle de la peinture : la touche, l’empâtement, le glacis… Motifs / matières / textures, jeux de transparence…

- Organisation de la surface picturale : cadrage, profondeur, plan…

- Composition géométrique : horizontales, verticales, trame…

- Oublier la ressemblance et oser la couleur

- Explorer la couleur : expression, espace, esthétique et symbolique…

- Vers une expression universelle : pictogrammes, signes et dessins d'enfant…

- La peinture et ses différents mouvements : le Pointillisme, l'abstraction géométrique…

- Œuvre abstraite et imaginaire du spectateur : enjeux, rapports et ambiguïtés

- Figuration / Abstraction, matériel / immatériel


Les artistes et la nature

- Représenter, présenter, dire, écrire, imaginer la nature

- Un nouveau rapport à la nature : peindre l’infiniment petit, se saisir de l’invisible…

- Evolution et mutation de la nature, de sa perception et de ses représentations

- Nature figurative/nature abstraite : code, couleur et matière

- Les nouveaux médiums et la nature : photo, vidéo, lumière…

- La lumière : pénombre/obscurité, nuit / aube / crépuscule

- Les artistes et les animaux / représenter des animaux : la grotte Chauvet, Albrecht Dürer, Henri Rousseau, Rosa Bonheur, Gilles Aillaud, François Pompon, Louise Bourgeois…

- Images fixes / images en mouvement, lenteur / rapidité


Histoire des arts

- Le dessin (en lien avec "La Crue" d’Anne-Charlotte Finel) : les dessins à la mine grasse 

- Les artistes entre eux : correspondance, influences et relations

- Comprendre ce qu'est une démarche artistique et son évolution

- Appréhender le sens et la portée de l'acte créatif

- Apprendre à regarder une œuvre, la situer parmi les autres œuvres de l'artiste ou de ses contemporains.


L’exposition et le musée 

- C’est quoi un musée, une exposition ?

- Découvrir des œuvres dans leur lieu d'exposition.

- Classer les œuvres de l'exposition : les peintures, les dessins, les sculptures, les vidéos…

- Dispositifs de présentation, muséographie, rapport œuvre/lieu d'exposition…

- Découvrir un patrimoine collectif

- Exposer en classe et exposer au musée : ressemblances et différences.

- Exprimer ses sensations, ses émotions, ses préférences, ses goûts face à une œuvre.

Anne-Charlotte Finel, Jardins / © ADAGP, Paris 2025

Anne-Charlotte Finel, Jardins / © ADAGP, Paris 2025

Visiter l’exposition avec une classe

Modalités de visite

- Visite guidée : visite animée par un(e) médiateur(trice) du musée, adaptée aux enfants de chaque âge. 30 minutes pour le cycle 1 (visite guidée en demi-classe en fonction de l’effectif de la classe pour ce cycle), 45 minutes pour les cycles 2, 3, 4, lycéens et étudiants.

- Visite en autonomie : venez seul(e) avec votre classe en vous appuyant sur le dossier pédagogique et les textes présents dans l'exposition.

Renseignements et réservations

Service éducatif musée-patrimoine
scolaires.museepatrimoine@lodevoisetlarzac.fr
04 11 95 02 16

Pour découvrir toutes les activités que nous proposons au musée et sur le patrimoine

https://www.museedelodeve.fr/visiteur/un-accueil-groupe-enfant


Hans Reichel, Sans titre / © Christian Kempf © Estate of Jean Schimek

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+33 (0)4 67 88 86 10

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1 place Francis Morand
34700 Lodève
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